OpenAI approche des 100 milliards de dollars de valorisation

Sam Altman, le PDG d'OpenAI.

80 milliards de dollars minimums, voilà la valeur d’OpenAI après un deal avec la société de capital-risque Thrive Capital, selon des révélations du New York Times. La start-up derrière ChatGPT devient ainsi la troisième structure privée la plus précieuse du monde après SpaceX et ByteDance. La belle histoire entre Thrive Capital et OpenAI, ou plutôt […]

Sam Altman, le PDG d'OpenAI.

Sam Altman, le PDG d'OpenAI.

80 milliards de dollars minimums, voilà la valeur d’OpenAI après un deal avec la société de capital-risque Thrive Capital, selon des révélations du New York Times. La start-up derrière ChatGPT devient ainsi la troisième structure privée la plus précieuse du monde après SpaceX et ByteDance.

La belle histoire entre Thrive Capital et OpenAI, ou plutôt Sam Altman

En triplant en moins de dix mois, la valorisation d’OpenAI suit la courbe fulgurante de sa renommée. Avec la sortie de ChatGPT fin 2022, la société a lancé l’intérêt actuel autour des IA génératives. En retour, son capital ne cesse de grossir. L’année passée, elle était valorisée à 29 milliards de dollars, déjà grâce à un accord avec Thrive Capital, mais aussi Sequoia Capital, Andreessen Horowitz et KZ Global.

Thrive Capital, fondé par Joshua Kushner, frère cadet du gendre et ex-conseiller de Donald Trump Jared Kushner, est connu pour ses paris réussis dans le secteur de la Tech. Instagram, Spotify, GitHub, Stripe et d’autres ont profité de son soutien, parfois dès leur début. Pour l’anecdote, le français Xavier Niel en est un investisseur minoritaire aux côtés du PDG de Disney Robert Iger et quelques autres milliardaires.

Le nouveau marché conclu entre OpenAI et Thrive Capital semble avoir maturé depuis plusieurs mois. Des sources de Bloomberg l’évoquaient en décembre. La société de capital-risque aurait joué un rôle dans le retour de Sam Altman aux commandes d’OpenAI après son éviction en novembre.

Thrive Capital et d’autres investisseurs auraient demandé sa réintégration au côté des salariés de la société. L’option choisie pour cette opération va d’ailleurs profiter aux salariés, puisqu’il ne s’agit pas d’une levée de fonds, mais d’une offre publique d’achat. Cela permet aux employés d’encaisser leurs actions. Le New York Times perçoit, dans ce deal, un signe de confiance post-crise de gouvernance pour OpenAI.

Grâce à ces fonds, aux précédents et aux 13 milliards de dollars misés par Microsoft dans l’entreprise, OpenAI domine de loin ses concurrents dans l’IA générative. La voie ouverte est cependant suffisamment large pour laisser à d’autres l’occasion d’en profiter : Anthropic a levé 6 milliards de dollars auprès de Google et Amazon tandis que la start-up française Mistral AI a récemment obtenu le statut de licorne avec une valorisation atteignant les 2 milliards de dollars en fin d’année dernière.