Le conseil d’administration d’OpenAI réintègre Sam Altman et s’agrandit

Sam Altman, PDG d’OpenAI, a fait son retour dans le conseil d’administration du groupe, vendredi dernier, quatre mois après y avoir été évincé. OpenAI peut repartir sur de bonnes bases avec son nouveau board Outre Sam Altman, trois nouvelles personnes ont officiellement rejoint le conseil d’administration de la maison mère de ChatGPT. Tout d’abord, Sue […]

Sam Altman, PDG d'OpenAI

Sam Altman, PDG d’OpenAI, a fait son retour dans le conseil d’administration du groupe, vendredi dernier, quatre mois après y avoir été évincé.

OpenAI peut repartir sur de bonnes bases avec son nouveau board

Outre Sam Altman, trois nouvelles personnes ont officiellement rejoint le conseil d’administration de la maison mère de ChatGPT. Tout d’abord, Sue Desmond-Hellmann, ancienne PDG de la fondation Bill et Melinda Gates. Ensuite, Nicole Seligman, avocate générale et ancienne présidente de Sony Corporation. Enfin, la française Fidji Simo, dirigeante de la plateforme de livraison Instacart. OpenAI a tenu à souligner l’expérience de ses nouveaux membres « dans la direction d’organisations internationales et dans la gestion d’environnements réglementaires complexes, notamment dans les domaines de la technologie ».

En tout, huit personnes siégeront dans ce conseil d’administration agrandi. On y retrouve le co-PDG de Salesforce, Bret Taylor, qui le préside, mais aussi Larry Summers et Dee Templeton, choisis par Microsoft pour y siéger. À noter que le dernier siège est toujours occupé par Adam D’Angelo, le PDG de Quora. Ce dernier avait pourtant été l’un des signataires du communiqué actant l’éviction de Sam Altman en novembre dernier.

Mécontents de la tournure des évènements, les employés du groupe avaient appelé à la dissolution du conseil d’administration, menaçant de tous démissionner. Face à la pression exercée en interne, Tasha McCauley, Helen Toner et Ilya Sutskever, également cofondateur d’OpenAI et actuel scientifique en chef de l’entreprise, ont décidé de quitter le conseil, laissant le champ libre au retour de Sam Altman.

Préférant jouer la prudence, l’entreprise a fait appel à WilmerHale. Le cabinet d’avocat a mené l’enquête pour découvrir les raisons qui ont poussé les anciens membres du board à vouloir se séparer de Sam Altman. Selon les enquêteurs, la décision prise par l’ancien conseil d’administration « ne découlait pas de préoccupations concernant la sûreté ou la sécurité des produits, » contrairement à ce qui avait été évoqué par certaines sources. « Il s’agissait plutôt d’une conséquence d’une rupture de la relation et d’une perte de confiance entre l’ancien conseil et Sam Altman, » ajoutent-ils, sans apporter plus de précision.

À l’occasion d’une conférence de presse, Sam Altman est revenu sur une altercation qu’il a eue avec l’un des anciens membres du board. « Je pense que j’aurais pu gérer cette situation avec plus de grâce et de soin, » reconnaît-il. Le PDG d’OpenAI a également montré son soulagement, déclarant : « je suis heureux que tout cela soit terminé ».